L'arène vagissante autour de moi hurlait.
Lente, obèse, un grand oeil, odeur majestueuse,
Une Trollesse entra, d'une main fastueuse
Soulevant, agitant nattes et bourrelets ;
Ivre et obscène avec sa peau infâme et nue.
Moi, je pissais, discret, contre un mur, élégant ;
Dans mon âme un éclair où germe l'ouragan,
L'hideur qui me fascine et la fesse ingénue.
Un remugle... et néant ! émétique catin
Dont la pestilence inouïe m'a fait renaître,
Où sentirai-je encor ta sueur au matin ?
Tremiel ? Daresham ? Loin ? Nulle part peut-être !
Rencontre sans parole esclave du destin,
Ô toi qui encensas cette saint-Valentin !
|